mardi 29 juin 2010

Ariégeoise 2010 ( première partie)

Voici le compte rendu de l'Ariégeoise 2010 par JR.
La deuxième partie contiendra des photos.

Je suis parti d'Ychoux en direction de Tarascon à 13h30 avec JL, Vincent avec José puis Paquito seul. Tout le monde est sur la route soit sur des routes différentes ou à des heures différentes. Quoiqu'il en soit nous nous retrouvons tous vers 18h pour le retrait des dossards. Puis direction le camping pour prendre possession du mobil home que JL à réservé. Le soir c'est un peu la course pour trouver un endroit pour manger car Tarascon est saturée de cyclistes. Enfin une pizzeria! ça sera pâtes pour tout le monde sauf JL qui choisi une pizza aussi grande que la roue de son vélo mais heureusement Paquito est là pour l'aider. Retour au camping, préparation du matériel, couhé 23h, quelques ronflements mais pas celui que l'on croit, n'est ce pas......

Le matin nous sommes tous dans le sas à 7h35 pas trop loin de la tête. Le départ est donné à 8h05, ça part très vite nous n'avons pas le temps de faire attention aux uns ou aux autres. De toute façon je perds très vite des places. JL et José partis à des rythmes trop rapides pour moi. J'essaie de rester au contact de Vincent mais le double pensant qu'il va rester derrière moi. Mon compteur indique 48 voir 50km/h. J'accroche des groupes, les longs faux plats sont avalés très vite, ainsi que le col de Sarnac pas très pentu n'y trop long. Je saute le premier ravito, j'ai pas envie, c'est trop tôt. Le col de Babourade est attaqué, je suis toujours dans une bonne allure, il monte sur 8km.Juste avant j'ai regardé mon compteur:80km déjà 36 de moyenne ! En haut je temporise, j'accuse le coup et laisse partir le groupe et essaie de suivre les conseils des grimpeurs Vincent et JL:ne pas partir trop vite et gérer. Râté, je pense qu'il est trop tard. D'ailleurs où est Vincent ? il aurait dû me doubler déjà. Maintenant c'est au tour du col des 7 Frères sur 5km, c'est dur. Je double du monde,on me redouble,j'ai pas une allure régulière, j'en peux plus. Après le col quelques km plus loin intervient le 2eme ravitos, ça tombe bien, une occasion pour s'arrêter, refaire le plein, encore 50km (houlala!!).

Direction le col de Marmare,3,5 km de montée, depuis un moment cela grimpe sans cesse. J'ai un peu trop tendance à regarder mon compteur kilométrique, je me connais cela veut dire que j'en ai marre, en plus il fait très chaud, 32° et pas beaucoup d'ombre. La descente sur les Cabannes avant le Plateau de Beille fait du bien mais il faut rester concentré c'est sinueux et je croise les pompiers toutes sirènes hurlantes. Un dernier ravitaillement avant l'ascension,je prends des fruits secs une banane et du fromage,j'ai essayé le saucisson sec de l'Ariège mais je n'arrive pas à le mâcher, d'ailleurs j'ai mal au ventre,j'ai bu trop d'eau plate,d'habitude c'est l'excès de sucre qui me tourne l'estomac. En remontant sur le vélo je regarde la route en direction du Plateau,la rampe est impressionnante,c'est parti pour 16km6 d'ascension. Je puise au moral,pas à l'énergie,je suis mort!!On grimpe avec des pourcentages entre 7.5 et 10%.Au bout de 3km j'ai envie de faire demi tour mais je résiste car j'entends que prochainement il y aura un point d'eau. J’aperçois Vincent en voiture dans l'autre sens, je ne comprends pas, quoi il a déjà fini!! C'est pas possible mais mon sentiment c'est qu'il a eu un problème. Il fait toujours très chaud, je monte avec mon 34/29.Put...que j'en ai marre, en plus je croise ceux qui ont fini,ils redescendent, avec pas mal de voitures dans les deux sens=fumées de pots d'échappements. Cela mine le moral. Au 6eme km, j'entends à peine JL qui m'encourage, il a fini,j'ai mal aux jambes et dans la tête. Je m'arrête encore à un point "eau"je marche un peu, je repars difficilement à 6.5km/h,que les km sont longs,on dirait qu'ils sont à rallonge.10km d'avalé,j'en peux plus. Encore un encouragement c'est José qui redescend, je vois des cyclistes un peu partout qui marchent,d'autres dans les fossés avec un médecin qui s'inquiète de leur état,certains profitent des voitures de suiveurs pour monter( ou fourgon de l'organisation) jusqu'en haut. Et si je faisais pareil, un instant l'idée me traverse, et bien non la fierté de dire j'ai grimpé le Plateau de Beille est plus forte. Les 2 derniers km sont moins pentus, une délivrance! J'aperçois le portique. Les bénévoles me coupent la plaque de cadre et me demandent si je veux mon plateau repas, non j'en veux pas, je suis épuisé, il me tarde de redescendre J'enfile mon coupe vent et repars à toute vitesse dans la descente. En bas il reste 17km pour Tarascon mais JL a eu l'excellente idée de venir me chercher en voiture, j'ai failli lui faire la bise. Résultat:166km en 8h26,classé 869eme sur 1300, j'en ai ch...JL m'a appris que Vincent a chuté après 23 km de course suite à l'écart d'un cyclistes dans une descente. Avec une culbute à plus de 45km/h, il s'en tire avec des contusions, de la frustration mais aussi avec le matériel cassé.

lundi 28 juin 2010

Juillet 2010

Programme du mois juillet 2010

Vous trouverez très bientôt le compte rendu de l'Ariégeoise 2010 mais en attendant voici le programme de juillet 2010.

Dimanche 4 juillet : cyclosportive la Hubert Arbes (à Lourdes) ou
entraînement à Ychoux à 8 h30 : Circuit 3


Samedi 10 juillet : fête du lac à Ychoux
Dimanche 11 juillet : rando en montagne. Départ de Tardets. Montée de la Pierre Saint Martin – Isaba- port de Larrau – Tardets. 120 km. Magnifique pacours. Les volontaires pour cette randonnée sont priés de se faire connaître rapidement. Départ à 6 h 30 d’Ychoux

Mercredi 14 juillet : randonnée Ufolep à Eugénie Les bains. Départ à 6 h 30. Possibilité de manger à Eugénie. Réservation au 05.58.51.14.89 - 06.71.82.67.71.(voir document joint)

Dimanche 18 juillet : étape du Tour Pau-Le Tourmalet ou circuit 10 (départ 8 h 30)
Attention : la randonnée Ufolep de Saint Jean d’Août est annulée.

Dimanche 25 juillet : circuit 8 (départ 8 h30)

Dimanche 1 août : randonnée Ufolep à Tyrosse. Départ 6 h 30.



Circuit 3 : Ychoux- Ligautenx- Lue- Escource – Onesse- Laharie- Cap de Pin – Labouheyre- Liposthey – Ychoux (80 km)
Circuit 3 bis : Ychoux- Ligautenx- Lue-Escource- Cap de Pin- Labouheyre- Liposthey-Ychoux. ( 60 km)

Circuit 10 : Ychoux- Liposthey – Labouheyre – Solférino – Cap de Pin – Laharie – Bias – Lespecier ( A-R) – Bias – Mimizan – le Leych – Saint Paul – Saint Eulalie – Pontenx – Saint Trosse – Lucats – Ychoux
Circuit 10 bis : Ychoux- Liposthey – Labouheyre – Solférino – Cap de Pin – Labouheyre – Lue - Ychoux

Circuit 8 : Ychoux- Liposthey – Pissos – Daugnague – Commensacq – Sabres – Solférino – Labouheyre – Lue – Ychoux
Circuit 8 bis : Ychoux- Liposthey – Pissos – Daugnague – Commensacq – Labouheyre – Lue – Ychoux

lundi 21 juin 2010

Quebrantahuesos 2010 et Luxey

En 2010, la Quebrantahuesos fête ses 20 ans. Cette cyclosportive réunit 9000 cyclistes et 1500 sur le parcours de sa petite sœur, la Treparriscos.
L’itinéraire de la Quebrantahuesos passe par Jaca, le col du Somport, Escot, le col de Marie Blanque, Laruns, le col du Pourtalet, Hoz de Jaca et retour à Sabiñanigo
Le vendredi, nous nous retrouvons à Sabiñanigo pour récupérer nos dossards. En France, le temps est gris et pluvieux mais une fois passé le tunnel du Somport le soleil est au rendez vous
Nous partîmes à 5 et nous revînmes à 5, ce qui est un exploit ; vous comprendrez si vous lisez la suite.
Au départ, chacun s’interroge sur la tenue vestimentaire à adopter pour effectuer ce périple car il fait bon mais on voit des nuages accrochés aux sommets frontaliers.
Nous partons 20 minutes après le coup de canon. A un kilomètre du départ, on assiste à une première chute, pas de chance …
Jusqu’à Jaca, la route est large et pratiquement plate, le rythme est assez tranquille. Les écarts commencent à devenir conséquents dans les faux plats qui suivent. L’ascension du Somport est assez irrégulière de ce côté de la frontière. Chose rare, on commence à voir des concurrents qui font demi-tour. Ont-ils par hasard oublié quelques chose ….Quelques gouttes de pluie font leur apparition, les nuages ne semblent pas vouloir bouger, on se dirige vers des sommets embrumés. Au ravitaillement de Candanchu, il commence à faire froid et cela ne fait que commencer. Pourtant les spectateurs espagnols sont toujours aussi nombreux et prêt à encourager le cyclo moyen qui passe devant eux.
Une fois arrivés en haut du Somport, il est évident que nous ne ferons pas demi-tour et c’est là que la galère commence. Mes manchettes sont restées à la maison, je suis donc bras nus et les 35 km de descente vont s’avérer très difficiles à supporter. Il faut être prudent car la chaussée est mouillée mais dès que c’est possible il faut pédaler le plus fort possible pour essayer tant bien que mal de se réchauffer, ne plus penser à rien sinon au moment ou enfin la route commencera à s’élever. De nombreux cyclistes trouvent refuge sous le tunnel de la rocade de Bedous pour se mettre quelques minutes à l’abri …On grelotte sur le vélo mais il faut tout de même tenir fermement son guidon malgré la pluie, le froid et encore 110 km à parcourir.
On arrive enfin à Escot pour attaquer le Marie Blanque sur une route parfaite. Les 4 derniers kilomètres de ce col sont toujours aussi difficiles mais rien à voir avec la souffrance endurée durant la descente du Somport.
Au ravitaillement, un bénévole m’annonce qu’il ne fait pas chaud au sommet du Pourtalet, cela promet.
Dans la descente du Marie Blanque, il faut se faufiler entre des vaches, faire attention à la chaussée glissante et garder le sourire devant les photographes.
La liaison Bielle- Laruns se passe sans encombre avec le vent dans le dos et encore un troupeau de vaches bien sympathiques.
Il faut maintenant gérer les 30 km du Pourtalet. A 1800 mètres d’altitude, il ne fait pas chaud et au moment où nous passons les spectateurs, d’habitude très nombreux sur les deux derniers kilomètres, se font rares.
Moi qui rêvais de retrouver le soleil en passant la frontière, je prends un coup au moral d’autant plus que route est encore mouillée. Après Formigal, la route est sèche et je peux enfin prendre plaisir à descendre malgré le froid. On se réchauffe un peu dans la montée escarpée de Hoz de Jaca mais je découvre que je ne peux plus changer de plateau car ma main gauche est engourdie par le froid, je dois donc utiliser ma main droite ….
Sur 9000 inscrits, 5200 ont franchi la ligne d’arrivée.
Nous c’est du 5 sur 5.
Je tiens à féliciter notre ami Paquito qui a réalisé ce parcours tout seul dans les dernières positions. Son temps, 11 h 37’, ne reflète pas sa performance et le courage qu’il lui a fallu pour rallier l’arrivée. Chapeau bas. Félicitations.
Au moment de son arrivée, il n’a même pas pu déguster una caña gratos car la buvette, sponsorisée par une marque de bière, avait fermée.

Ce dimanche, Denis et JR ont participé à la course de Luxey.
voici les impressions de JR :
Nous avons participé avec Denis à la course de Luxey,63km pour 38 presque 39 de moyenne.Le parcours était roulant mais difficile à cause de la cadence imposée et des multiples relances.le peloton était composé de 44 compétiteurs.
Fidèle à moi même je me suis montré,j'ai ramené plusieurs fois tout le monde sur les échappées et ai participé au sprint pour une prime mais je suis passé en 5ème position.
J'ai subi les deux derniers tour pour finir à l'énergie et au moral.J'ai payé de n'avoir roulé qu'une fois cette semaine. Denis a déraillé deux fois mais a toujours raccroché le peloton.Il a toujours du mal à la mise en route et a besoin de se chauffer sur deux tours.Malgré cela, il a tenu sa place en étant aussi pas mal aux avants postes.Pour une fois, on a pu se voir,se parler,ce qui prouve que le métier rentre.

mardi 8 juin 2010

Compte rendu de la Luis Ocana

Départ à 6 heures de notre village.
Cette année, nous sommes 6 à participer à la Luis Ocana.
A Mont de Marsan, le temps est gris ; chacun se prépare dans son coin.
Avant le départ, Francis me signale que j'ai oublié de mettre la puce électronique à ma cheville ; la journée commence bien...

Commentaire sur le 150 km
Le départ est comme toujours très rapide, il faut s'accrocher pour ne pas laisser filer le peloton. Le but est d'essayer de passer la côte de Saint Sever le plus prêt possible de la tête de course. La position en haut de cette côte détermine pour la plupart des concurrents le classement final.
Après Montaut, nous nous retrouvons à trois du club dans un groupe assez conséquent ; l'allure n'est pas très rapide et ce sont souvent les mêmes qui mènent le train-train.
J.R est juste devant, quant à J.L il est près des premiers.

Juste avant le ravitaillement, la pluie commence à faire son apparition. A peine le temps de sécher et une autre averse prend la suite ... il commence même à faire froid mais quelques côtes assez sévères ( Aubagnan, Vielle Tursan, ...)permettent de se réchauffer.
Nous sommes tous arrivés à bon port à des allures différentes selon le niveau d'entraînement. Les années se suivent et ne se ressemblent pas forcément.
A noter que J.L finit au pied du podium sans disputer le sprint.

Commentaire sur le 100 km
Maîté n'a pas hésité à s'inscrire sur ce parcours. Malgré les mauvaises conditions atmosphériques, elle a fini son périple (en compagnie d'un charmant palois)sans douter un instant. De plus , elle finit sur le podium de sa catégorie. Félicitations.
Quant à Francis, il a galéré : deux crevaisons, une chaine récalcitrante, un dépannage ...il finit frustré mais prêt à prendre sa revanche.

Merci à tous d'avoir participé.
Le week-end prochain sera sans doute plus calme du côté de Mimizan